الاثنين، 16 مارس 2015

الحقائق التاريخية المتعلقة بالمطوية في الرحلة الأثرية لفيكتور غيران في عام 1862

الحقائق التاريخية المتعلقة بالمطوية في الرحلة الأثرية لفيكتور غيران  في عام 1862





Une pareille position n'a donc point dû être négligée par les anciens, et c'est sans doute l'une des stations marquées dans la Table de Peutinger comme étant comprises entre Macomades minores et Tacape. A en juger par les distances indiquées dans cette Table, c'était peut-être la station Ad Palmam, qu'un intervalle de XXII milles séparait de Tacape; du moins tel est le chiffre que donne la Table. En réalité, XVIII milles séparent en droite ligne l'henchir Tarf-el-Ma de Gabès, l'ancienne Tacape; mais en prenant par les oasis de Métouïa et d'Ouderef, on arrive par ce détour au chiffre de XXII milles.
A quatre heures trente minutes, nous traversons l'Oueder-Rama.
A cinq heures vingt-cinq minutes, nous franchissons un autre oued un peu plus considérable, appelé Oued-el-Melah, à cause de la nature saline de ses eaux.
A cinq heures quarante-cinq minutes, nous rencontrons une source près d'un bouquet de palmiers qui l'ombrage. Une agréable oasis plantée de jolis dattiers l'environne; on l'appelle Aïounet.
A six heures quinze minutes, nous entrons dans Métouïa. C'est un village de cinq cents habitants environ. Ils cultivent des jardins très-fertiles, divisés par de petits murs de séparation en terre battue et arrosés par d'innombrables rigoles. L'arbre qui y domine est le palmier. Cet ensemble de jardins et cette forêt de dattiers constituent une oasis plus importante que la précédente.
Je croyais trouver à Métouïa Malaspina, Mohammed et Messaoud; mais, à ma grande surprise, ils n'y étaient point encore arrivés. Leur était-il survenu quelque accident? Avaient-ils été attaqués sur ces routes peu sûres, ou bien, par méprise, s'étaient-ils dirigés vers Ouderef? Dans cette incertitude, je me transporte avec Aly et Ahmed à ce dernier village, situé à trois kilomètres et demi au nord-ouest du précédent. Ouderef renferme trois cents habitants, qui sont, à ce qu'it parait, souvent en guerre avec ceux de Métouïa. Leurs jardins, arrosés également par des eaux courantes, sont plantés de même de hauts palmiers. Là, pas plus qu'a Métouïa, nous ne trouvons ni Malaspinn, ni Mohammed, ni Messaoud. Nous regagnons alors l'oasis que nous venions de quitter, et où heureusement, par une nuit déjà fort sombre, arrivèrent presque en même temps que nous mon drogman et ses deux compagnons, dont la marche avait été retardée par un accident beaucoup moins grave que celui que je commençais à redouter pour eux.
Aiounet, Métouïa et Ouderef forment trois oasis voisines qui, a cause de leurs eaux courantes, et par conséquent de leur fertilité, ont dù être habitées et cultivées dès la plus haute antiquité. Comme la Table de Peutinger marque un bien plus grand nombre de milles entre Macomades- minores et Tacape que l'Itinéraire d'Antonin et qu'elle semble avoir exagéré les distances, à moins que la route qu'elle indique, au lieu de suivre directement la côte, ne décrivit plusieurs coudes dans l'intérieur du pays, il serait peut-être permis de diminuer de X la distance de XXII milles qui, d'après cette Table, séparait Tacape de la station Ad Palmam, la première que l'on rencontrait en remontant au nord vers Macomades minores. Dans ce cas, il faudrait placer cette station sur le territoire occupé par l'une des trois oasis précédentes; la dénomination de Ad Palmam autorise d'ailleurs la conjecture qu'elle était environnée de palmiers. Alors les ruines de Tarf-el-Ma, que j'ai identifiées avec Ad Palmam, seraient celles de Lacene ou Lacenae, qui en étaient éloignées de VI milles au nord; or, c'est précisément la distance qui sépare ces ruines de l'oasis d'Aiounet
الحقائق التاريخية المتعلقة بالمطوية في الرحلة الأثرية لفيكتور غيران  في عام 1862

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